COP26 : après 15 jours de négociations, les Etats ont adopté un texte commun, le Pacte de Glasgow pour le climat
En marge des négociations pour la déclaration finale, les pays ont signé plusieurs accords pour réduire les émissions globales de gaz à effet de serre.
Ce qu'il faut savoir
Les 196 pays rassemblés depuis deux semaines à Glasgow (Ecosse, Royaume-Uni) ont trouvé un accord, samedi 13 novembre dans la soirée, pour clôturer la COP26. Ils ont adopté un texte commun, le Pacte de Glasgow pour le climat. Suivez les dernières informations et les premières analyses dans notre direct.
De timides avancées sur les énergies fossiles, pas de nouvelles aides pour les pays pauvres... La COP a accouché d'un accord en demi-teinte, avec quelques timides avancées symboliques et une absence de nouvelles aides pour les pertes et dommages réclamés par les pays vulnérables. Le résumé de cette COP est à retrouver ici.
Le monde se dirige vers +2,7°C. Malgré les nouveaux engagements à l'échéance 2030 annoncés juste avant et depuis le début de la COP, le monde se dirige toujours vers un réchauffement "catastrophique" de +2,7°C à la fin du siècle, selon l'ONU.
Des accords signés en marge. En marge des négociations pour la déclaration finale, les pays ont signé plusieurs accords pour réduire les émissions globales de gaz à effet de serre. Une centaine de pays s’est ainsi engagée à réduire les émissions de méthane de 30% d’ici à 2030. Un accord a également été trouvé pour mettre fin, d’ici à 2022, au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles sans techniques de capture de carbone. Le gouvernement britannique a encore déclaré que des pays représentant 85% des forêts tropicales du monde avaient signé un engagement "sans précédent" pour mettre fin à la déforestation d'ici à 2030.
Des observateurs déçus. Architecte de l'accord de Paris de 2015, Laurence Tubiana a estimé, vendredi, qu'il y "avait encore plein de pays qui doivent faire des efforts". "On n'est pas au niveau de l'ambition nécessaire", a-t-elle souligné. De son côté, l'ONG Greenpeace a estimé que le "bilan est très mauvais". "Le résultat de cette COP26 est très insuffisant, si ce n'est un fiasco", a regretté ce vendredi le porte-parole de Greenpeace France, Clément Sénéchal.