Crise climatique : septembre 2024 a été le deuxième le mois de septembre le plus chaud jamais mesuré, accompagné de précipitations "extrêmes"

Ce mois rend "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée" devant le record de 2023, selon l'observatoire européen Copernicus.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une vue de la ville de Glucholazy en Pologne après le passage de la tempête Boris, le 24 septembre 2024. (WOJTEK RADWANSKI / AFP)

Après septembre 2023, le mois de septembre 2024 a été le deuxième mois de septembre le plus chaud jamais enregistré sur la planète, a annoncé mardi 8 octobre l'observatoire européen Copernicus. Ce mois poursuit une série de plus d'un an de températures exceptionnelles, qui rend "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", devant le record de 2023.

Une température moyenne de 16,17°C, soit 1,54°C plus chaud qu'un mois de septembre moyen dans le climat préindustriel (1850-1900), a ainsi été mesurée en septembre. C'est le 14e sur les 15 derniers mois à franchir le seuil de 1,5°C de réchauffement, objectif le plus ambitieux fixé par l'accord de Paris de 2015.

"Des mois de pluies en quelques jours"

"Les précipitations extrêmes du mois dernier, que nous observons de plus en plus souvent, ont été aggravées par une atmosphère plus chaude", entraînant par endroits "des mois de pluies en quelques jours", a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique de Copernicus.

Le bulletin mensuel met en avant les exemples de la tempête Boris, synonyme d'inondations exceptionnelles en Europe centrale, de la mousson qui "a sévèrement frappé" le Pakistan, et du typhon Krathon qui a frappé Taïwan et les Philippines début octobre.

Septembre a aussi été marqué par les ravages des super typhons Yagi et Bebinca en Asie, des inondations meurtrières au Népal et au Japon ou encore de l'ouragan Hélène aux Etats-Unis. En Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, une saison des pluies intense a fait plus de 1 500 victimes, quatre millions de sinistrés et 1,2 million de déplacés, selon l'Organisation internationale des migrations.


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