Nouveau pacte financier mondial : l'objectif de réallocation de 100 milliards de dollars en faveur des pays pauvres est atteint, annonce le FMI
Ce qu'il faut savoir
Dans le cadre du sommet, jeudi 22 juin, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a annoncé que l'objectif de mobilisation de 100 milliards de dollars au profit des populations les plus vulnérables, via la réallocation de droits de tirage spéciaux, était atteint. Ces financements supplémentaires permettent de lutter contre la pauvreté et de bâtir la résilience et la durabilité en utilisant les instruments du FMI en la matière. Cet engagement avait été initié par Emmanuel Macron lors du sommet sur le financement des économies africaines, en mai 2021 à Paris.
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"Aucun pays ne doit avoir à choisir" entre lutte contre la pauvreté et protection de la planète, lance Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a pris la parole en ouverture du sommet. "Nous devons assumer un choc de financement public" et "avons besoin de beaucoup plus de financements privés", a-t-il souligné.
De nombreux dirigeants invités. Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est présent, comme le président brésilien, Lula, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, le chancelier allemand, Olaf Scholz, ou encore le Premier ministre chinois, Li Qiang. Mia Mottley, Première ministre de la Barbade et visage des pays du Sud dans la lutte contre le réchauffement climatique, ouvrira le sommet au côté d'Emmanuel Macron, alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen interviendra, tout comme Sultan Al-Jaber, président de la prochaine COP28 à Dubaï. La militante écologiste suédoise, Greta Thunberg, s'exprimera également en marge du sommet.
Les réformes institutionnelles et la dette au programme. Les dirigeants, qui se réuniront notamment autour de tables rondes, aborderont de nombreux sujets, parmi lesquels la restructuration des dettes des pays pauvres et vulnérables au changement climatique mais aussi la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le rôle du secteur privé et de nouvelles taxations – sur les émissions de carbone de l'industrie du transport maritime notamment – seront aussi à l'ordre du jour.