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Greenwashing : 24 sociétés épinglées sur leur manque de transparence dans la déclaration de leur bilan carbone

Certaines sociétés oublient de déclarer certaines émissions de gaz à effet de serre pour limiter leur bilan, selon un rapport publié lundi qui épingle 24 géants de l'industrie, la technologie, la mode, ou de la grande distribution. 

Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un panneau Carrefour, le 26 octobre 2022.  (PATRICK LEFEVRE / MAXPPP)

Le grand mensonge ? Une vingtaine de grands groupes industriels ont été épinglés, lundi 13 février dans un rapport international commandée par une ONG spécialisée sur le "marché carbone", en matière de réduction de gaz à effet de serre.

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Apple, Microsoft, Stellantis ou encore Carrefour : les engagements de 24 géants de la production ont été épluchés en matière de politique climatique. Et il en ressort un important décalage entre la communication climatique et la réalité.

Ainsi, si ces industriels valorisent leur bilan climatique, dans les faits, leur action est jugée insuffisante pour répondre à l'urgence et aux exigences de l'accord de Paris.

"Manque de clarté et de transparence"

Le monde de l'Internet, de la production, de la distribution oublie parfois de déclarer les émissions de certains secteurs pour limiter leur bilan, selon l'ONG Carbon Market Watch. Et ils abusent de la compensation carbone, à tel point qu'il faudrait au moins deux planètes pour planter tous les arbres qui pourraient être achetés avec les crédits carbone de ces sociétés.

Il y a tromperie sur la marchandise, dit en substance Gilles Dufrasne, de l'ONG Carbon Market Watch : "C'est une critique du manque de clarté et de transparence de la part de ces entreprises qui choisissent de faire des grandes campagnes de communication et de marketing pour se dire neutre en carbone, souligne-t-il. Alors que derrière, il y a toutes ces nuances qui font qu'en réalité, tous ces produits continuent à avoir un impact très significatif". 

Aujourd'hui, le monde de l'entreprise est en première ligne dans cette chasse aux émissions de gaz à effet de serre. Les 24 groupes qui ont été passés au sérum de vérité pèsent 4% des émissions sur la planète. Dans les bilans les plus problématiques, on trouve, notamment, celui du groupe Carrefour.

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