Culture : la musique au service de l’écologie
Le collectif "Le chant des colibris" aspire à des changements de pratiques en matière d’écologie. Pour sensibiliser les Français, il passe par la musique, avec un soutien de poids : Alain Souchon.
Défendre l’environnement, c’est un bon tempo pour "Le chant des colibris", un mouvement dans lequel sont engagés 40 artistes. Ils veulent se faire entendre dans le brouhaha de la campagne, ils ne roulent pour personne, hormis pour la planète. Le mouvement fait étape ce week-end à Paris, et Alain Souchon et ses fils ont répondu présents. Alain Souchon n’en est pas à son premier engagement en faveur de l’écologie. "J’avais déjà fait une chanson, qui s’appelait ‘Pardon’, où je disais pardon à la terre", rappelle le chanteur de Foule sentimentale.
Mettre les citoyens face à leurs responsabilités
"Le monde marche sur la tête, c’est absurde. On peut tous faire en sorte d’améliorer certaines choses", témoigne le chanteur Ours. Pour l’humaniste Pierre Rabhi, cofondateur du mouvement, c’est également un moyen de mettre les citoyens face à leurs responsabilités : "soit on voit la planète comme un gisement qu’il faut épuiser jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, soit nous voyons la planète comme une magnifique oasis".
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