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Des milliers de militants antinucléaires ont formé une chaîne humaine dimanche autour de la centrale de Fessenheim

Ils étaient entre 5.000 et 10.000 à réclamer la fermeture immédiate de la doyenne des installations nucléaires françaises.Les manifestants, venus de France, mais également de Suisse et d'Allemagne ont formé une chaîne d'environ 5 km, autour de cette centrale ouverte en 1977, et qui cristallise la colère des écologistes en raison de son ancienneté.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Les manifestants antinucléaires autour de la centrale, le 26 juin 2011 (AFP PHOTO / SEBASTIEN BOZON)

Ils étaient entre 5.000 et 10.000 à réclamer la fermeture immédiate de la doyenne des installations nucléaires françaises.

Les manifestants, venus de France, mais également de Suisse et d'Allemagne ont formé une chaîne d'environ 5 km, autour de cette centrale ouverte en 1977, et qui cristallise la colère des écologistes en raison de son ancienneté.

Les militants se sont brièvement couchés sur la route lors d'un "die-in" et ont bruyamment tapé sur des bidons métalliques, en criant "abschalten!" ("débranchez" en allemand). Certains arboraient des pancartes proclamant "Aujourd'hui le Japon. Demain Fessenheim".

Fessenheim est actuellement dans l'attente d'une décision des autorités, qui doivent dire si EDF peut être autorisé à l'exploiter dix années supplémentaires.

Sursis de dix ans

Cette semaine, le quotidien Le Figaro, qui n'a pas cité ses sources, a affirmé que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s'apprêtait à rendre "dans les prochains jours" une décision de prolongation.

De son côté, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé vendredi qu'"aucune décision n'est prise" et qu'en tout état de cause, le gouvernement attendrait, pour déterminer sa position, les résultats de l'audit des installations nucléaires qu'il a ordonné après la catastrophe de Fukushima. Ces résultats seront connus "mi-novembre", a-t-elle précisé.

Pour Rémi Verdet, porte-parole du réseau "Sortir du nucléaire", la décision du gouvernement sera de toute façon "politique, et pas directement liée à des considérations de sécurité".

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