Cet article date de plus de six ans.

En images Un sous-marin de Greenpeace prend des photos inédites du fond marin de l'océan Austral

C’est la première fois que des humains, à bord d’un petit sous-marin deux places, explorent cette zone du plancher océanique de la mer de Weddell, près de l'Antarctique.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une espèce photographiée par des membres de Greenpeace à 300 mètres de profondeur dans l'océan Austral. (CHRISTIAN ÅSLUND / GREENPEACE UNITED KINGDOM)

Eponges, coraux, seringues de mer, étoiles de mer... Les plongeurs de Greenpeace ont croisé et photographié de nombreuses espèces méconnues depuis leur sous-marin dans les eaux qui bordent l'Antarctique. "J’espère que nos observations vont contribuer à démontrer pourquoi nous devons protéger cet écosystème précieux", explique John Hocevar, biologiste marin à Greenpeace Etats-Unis. C’est la première fois que des humains, à bord d’un petit sous-marin deux places, explorent cette zone du plancher océanique de l'océan Austral.

Le navire et le sous-marin de Greenpeace dans l'océan Austral. (CHRISTIAN ÅSLUND / GREENPEACE UNITED KINGDOM)

Greenpeace mène actuellement une expédition de trois mois dans l'océan Austral avec son navire brise-glace l’Arctic Sunrise pour plaider en faveur de la création d’un vaste sanctuaire marin en mer de Weddell.

Une espèce découverte par les équipes de Greenpeace, à 300 mètres de profondeur dans l'océan Austral. (CHRISTIAN ÅSLUND / GREENPEACE UNITED KINGDOM)

"Un écosystème marin vulnérable"

"Nous en sommes au début de notre travail de recherche scientifique, mais il y a des indications claires de la présence d’un écosystème marin vulnérable d’après les premières images, explique Susanne Lockhart, biologiste américaine spécialiste de l’Antarctique, également présente dans le sous-marin. Nous allons continuer notre exploration du fond marin pour aider à déterminer quelles zones précises doivent être protégées en priorité, contre la pêche industrielle notamment."

Une espèce de corail découverte à 300 mètres de profondeur dans l'océan Austral. (CHRISTIAN ÅSLUND / GREENPEACE UNITED KINGDOM)

Ce sanctuaire marin serait le plus grand du monde : il s’étendrait sur 1,8 million de km2, soit l’équivalent de cinq fois la taille de l’Allemagne, le pays à l’origine de la proposition de créer ce sanctuaire. Cette proposition est portée par l’Union européenne et sera examinée en octobre 2018 par ses États membres, dont la France.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.