Environnement : le GIEC rend des conclusions inquiétantes sur le réchauffement climatique
Les experts du GIEC ont rendu un rapport alarmant sur l’accélération du réchauffement climatique et ses conséquences parfois irréversibles, lundi 9 août. Aux alentours de 2030, le seuil d’un degré et demi de hausse devrait être atteint.
Les catastrophes se multiplient, avec des incendies au Canada, des inondations en Allemagne, des températures à 20°C au Groenland, et tant d’autres phénomènes climatiques intenses. Il y a urgence. Pour le GIEC, c'est désormais une certitude : le seul coupable est l'être humain et ses émissions de gaz à effet de serre. Conséquence : la planète se réchauffera d'un degré et demi dix ans plus tôt que prévu. Sans nouveaux efforts d'ampleur, cela pourrait être bien pire.
Des précipitations extrêmes plus fréquentes
"Si les émissions stagnent, ce n'est pas le scénario de laisser-aller, dans les prochaines décennies, on atteindra autour de deux degrés aux alentours de 2050, et on le dépassera par la suite", analyse Valérie Masson-Delmotte, vice-présidente du groupe de travail du GIEC. Ce scénario s'accompagne de chiffres alarmants : des sécheresses jusqu'à six fois plus nombreuses, les précipitations extrêmes seront plus fréquentes à 70% et 14% plus intenses. Selon les scientifiques, pour certains lieux naturels, il est déjà trop tard. Les océans devraient monter de deux mètres en 2100, et de cinq mètres en 2150.
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