Environnement : les villes veulent rendre les quais aux piétons
La fermeture aux automobiles des voies sur berge dans la capitale est une mesure d'Anne Hidalgo, mais fermer une partie de la ville à la circulation n'est pas une première en France : de grandes agglomérations ont déjà franchi le pas.
Bordeaux, Lyon, Paris, trois métropoles qui ont choisi de chasser les voitures des quais de leur fleuve. Résultat : des centres-villes plus verdoyants et animés. Dans la capitale, la maire Anne Hidalgo poursuit la piétonnisation des voies sur berge, cette fois, sur la rive droite de la Seine. Trois kilomètres au coeur de la cité. Les véhicules doivent désormais se rabattre sur les quais quelques mètres plus haut. Aux heures de pointe, la traversée de Paris est une vraie lutte.
Piétonnisation définitive des berges parisiennes de la rive droite ?
Sur les quais, Sébastien, restaurateur, est aux premières loges et est plutôt perplexe sur la pertinence de cette mesure. "Ici il y a toujours eu beaucoup de voitures, les touristes et Parisiens sont habitués. Je vois pas l'intérêt, on a une voie en bas faite pour désengorger et on la ferme", s'interroge-t-il. Passé le désordre des premiers temps, la circulation se régulerait d'elle-même. Il faut s'adapter, les habitants de Bordeaux et de Lyon ont sauté le pas il y a quelques années. À Paris, le trafic automobile a diminué de 28% depuis 2001. Une tendance que la maire veut accentuer. Prochaine étape demain : le conseil de Paris se prononcera sur la piétonnisation définitive des berges de la rive droite.
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