Grande Barrière de corail : l'Australie investit 130 millions de dollars pour améliorer la qualité de l'eau

Ce récif inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco a connu plusieurs épisodes de blanchissement massif, dont le dernier a causé des dégâts sur 81% des coraux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des coraux victimes de blanchissement au sein de la Grande Barrière de corail, au large de l'île de Lizard Island (Australie), le 5 avril 2024. (DAVID GRAY / AFP)

Appelée par l'Unesco à prendre des mesures "urgentes" pour protéger la Grande Barrière de corail, l'Australie dévoile un plan. La ministre australienne de l'Environnement a annoncé consacrer 130 millions de dollars (117 millions d'euros) afin d'améliorer la qualité de l'eau autour du plus grand écosystème corallien au monde.

"Une mauvaise qualité de l'eau empêche le corail de repousser, tue les herbiers marins et bloque la lumière du soleil nécessaire à la bonne santé du récif", souligne Tanya Plibersek. Elle désigne le "ruissellement des sédiments" et des pesticides comme "l'une des plus grandes menaces qui pèsent sur la Grande Barrière de corail".

Longue de 2 300 km, la Grande Barrière de corail est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, du fait de la biodiversité extrêmement riche qu'elle abrite.

Après un nouvel épisode de blanchissement des coraux rendu public en mars, qui a causé des dégâts importants sur 81% du récif selon un rapport du gouvernement, l'Unesco avait appelé l'Australie à agir, et fait savoir qu'elle envisage de classer ce récif sur la liste du patrimoine mondial "en péril". 

Ce phénomène de décoloration des coraux est dû à une hausse de la température de l'eau, qui prive le récif de ses nutriments. Lissa Schindler, écologue au sein de la Société australienne de conservation marine, s'est félicitée du plan annoncé vendredi, tout en rappelant la nécessité d'en faire davantage pour s'attaquer à la cause première du blanchissement, le changement climatique. "Le récif a besoin de toute l'aide possible", a-t-elle déclaré à l'AFP.

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