Hollande tire les leçons de Sivens : un "référendum local" en cas de blocage
Ce projet du barrage de Sivens - qui fait maintenant l'objet d'une enquête de l'Europe, "a ses partisans et ses détracteurs. Il va falloir choisir" a dit François Hollande. "Un mauvais projet doit être arrêté rapidement. Pour débloquer une situation, un référendum local vaut toujours mieux que le fait accompli. " Et il a annoncé que le gouvernement ferait d'ici à six mois des "propositions" en matière de "démocratie participative" sur l'impact écologique de ces projets.
" Conscient des limites qui existent aujourd'hui dans le débat démocratique" , il a estimé que "Sivens exige d'accomplir des progrès supplémentaires dans la participation des citoyens à l'élaboration de la décision publique . Tout doit être fait pour que sur chaque grand projet, tous les points de vue soient considérés, que tous les points de vue soient posés. Que tous les enjeux soient pris en compte. Nous devons donc renforcer les procédures et assuré la transparence. J'ai demandé au gouvernement d'engager un chantier sur la démocratie participative."
[#ConfEnvi] "La démocratie participative en matière d’environnement doit devenir la règle." pic.twitter.com/eOeNUNZgBj
— Élysée (@Elysee) November 27, 2014
Le président de la république a-t-il ouvert la voie à un référendum sur le projet d'aéroport de #nddl ? #ConfEnvi
— Ronan Dantec (@RonanDantec) November 27, 2014
"Ce qu'il a dit sur Siven et sur la démocratie est pour nous quelque chose d'essentiel. Et je le prends au mot. Est-ce que ça veut dire qu'il ouvre la porte à un référendum sur Notre-Dame-des-Landes et alors pourquoi pas?" a réagi sur France Info Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'EELV.
Après un (nouveau) super discours de #Hollande a la #ConfEnvi la question reste la même: à quand les actes ?! #climat #environnement
— Julien Bayou (@julienbayou) November 27, 2014
La conclusion du chef de l'Etat : "On me demande à partir de quand je suis devenu écologiste. A partir du moment où je suis arrivé aux responsabilités. Parce qu'il y a un moment où il faut laisser sa trace. Et la trace que nous allons laisser tous ensemble, c'est un accord historique sur le climat."
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