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"Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire" au Japon, a indiqué Anne Lauvergeon lundi soir sur France2

Pour la présidente d'Areva,"on est en face d'une catastrophe naturelle très importante au Japon avec un tremblement de terre suivi d'un tsunami gigantesque".Le problème c'est le "" pour lequel les Japonais "doivent trouver un moyen de mettre la quantité d'eau nécessaire". "Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire".
Article rédigé par France2.fr
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Anne Lauvergeon, présidente d'Areva, sur France 2 le 14 mars 2011. (F2)

Pour la présidente d'Areva,"on est en face d'une catastrophe naturelle très importante au Japon avec un tremblement de terre suivi d'un tsunami gigantesque".

Le problème c'est le "" pour lequel les Japonais "doivent trouver un moyen de mettre la quantité d'eau nécessaire". "Je crois qu'on va éviter la catastrophe nucléaire".

"Il est impossible aujourd'hui de faire des probabilités", a-t-elle ajouté. "Tous les réacteurs du Japon se sont arrêtés" lors du tremblement de terre, a-t-elle souligné.

Anne Lauvergeon a également indiqué que "le tsunami a été à une hauteur pas prévue" par les constructeurs de centrales.

La présidente d'Areva a estimé que la situation à la centrale de Fukushima ne ressemblait "pas du tout" à celle de Tchernobyl avec un réacteur "qui fonctionne et qui explose".

Anne Lauvergeon jugé "rassurante" la situation concernant "les réacteurs1 et 3 de Fukushima" qui sont refroidis avec des départs d'hydrogène. "Chaque jour de passé est un jour de gagné", a-t-elle assuré .

A la question de savoir si l'accident du Japon aurait des conséquenses sur le nucléaire en France, Mme Lauvergeon a concédé que cela entraînerait probablement une demande accrue de sûreté mais que la France était bien placée grâce à sa technologie "sûre".

Alors que le débat sur le nucléaire est relancé en et en , la présidente du groupe Areva a également rappelé "qu'il y a eu tout un travail de fait après la tempête de 1999" estimant qu'il va falloir, de toute manière, "récupérer l'expérience japonaise pour voir s'il n'y a pas de leçons à apprendre".

"Je crois qu'aujourd'hui, les réacteurs low cost, ce n'est pas ça l'avenir", a-t-elle déclaré. "Ne manipulons pas les peurs de manière primaire. On a l'impression que parfois il y a plus d'énervement dans le système français que dans l'extraordinaire sang-froid que développent les Japonais", a-t-elle déclaré sur France 2.


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