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Les émissions de CO2 pourraient augmenter de 20% d'ici 2035

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) s'attend à une augmentation des émissions de CO2 de 20% d'ici 2035, dans son rapport annuel. La hausse de la température moyenne de la planète sera de 3,5 degrés celsius, au lieu de deux, qui est l'objectif de la communauté internationale. L'AIE demande de nouvelles actions aux Etats et s'inquiète des fermetures accélérées de plusieurs centrales nucléaires après la catastrophe de Fukushima.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Sombre tableau dressé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans son rapport annuel. Selon ses calculs, les objectifs fixés par la communauté internationale en matière d'émission de CO2 et de réchauffement de la planète seraient déjà caducs.

Selon le rapport, il faut s'attendre à une augmentation de 20% des émissions de CO2 d'ici 2035. Du coup, ces émissions cumulées de 2010 à 2035 représenteraient les deux tiers des émissions de ces 110 dernières années, alors même que la communauté internationale espérait un affaissement de la courbe d'augmentation.

 "La porte des deux degrés " de hausse de la température dans le monde, qui est l'objectif officiel, "est fermée " si les Etats n'engagent pas de nouvelles actions d'ici à 2017, prévient l'AIE. Car la température moyenne de planète devrait du coup augmenter de 3,5 degrés celcius.

Dans ce contexte, l'AIE appelle à investir le plus rapidement possible dans des technologies "propres ", arguant que compenser l'augmentation coûtera plus cher de de l'éviter, ou du moins de l'amoindrir. Au passage, elle s'inquiète de la fermeture accélérée de centrales nucléaires après la catastrophe de Fukushima. Les capacités nucléaires pourraient chuter de 15% en 2035. Une telle perspective rendrait la lutte contre le réchauffement climatique "plus difficile et plus coûteuse ", argumente l'agence.

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