Cet article date de plus d'un an.

Gérald Darmanin annoncera la dissolution des Soulèvements de la Terre mercredi, le collectif dénonce une décision "très politique"

La procédure de dissolution du collectif avait été engagée quelques jours après les violents affrontements de Sainte-Soline.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une banderole, lors d'un rassemblement de soutien au Soulèvement de la Terre, le 19 avril 2023, à Paris (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)

L'annonce était attendue. Gérald Darmanin a annoncé qu'il présenterait, mercredi 21 juin, en Conseil des ministres, le décret de dissolution du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre. Le ministre de l'Intérieur avait engagé la procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Le collectif a dénoncé mardi une "dissolution très politique et particulièrement inquiétante".

Répondant mardi à la question d'un député Renaissance qui dénonçait les violences survenues entre forces de l'ordre et militants écologistes lors de la manifestation contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin, le ministre de l'Intérieur a défendu la procédure de dissolution en faisant valoir qu'"aucune cause ne justifie qu'on blesse des policiers et des gendarmes".

Une "vaine tentative" selon le collectif

Restée bloquée pendant plus de deux mois, la procédure a bougé la semaine dernière, après la détérioration notamment d'une exploitation maraîchère à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique) lors d'une manifestation itinérante contre l'exploitation du sable à des fins industrielles à Saint-Colomban, à l'appel notamment des Soulèvement de la Terre.

Cette dissolution a été "réclamée directement au chef de l'Etat par l'agro-industrie et la FNSEA". "Essayer de faire taire Les Soulèvements de la Terre est une vaine tentative de casser le thermomètre plutôt que de s'inquiéter de la température", affirme le mouvement écologiste dans un communiqué.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.