Manifestation "anti-bassines" : le préfet de Charente-Maritime dénonce un "déferlement de violence"

Des affrontements entre militants radicaux et forces de l'ordre ont eu lieu samedi à La Rochelle lors de la deuxième journée de manifestation contre les "bassines", des réserves d'irrigation contestées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Confrontation entre manifestants et forces de l'ordre lors de la marche contre les "mégabassines", à la Rochelle (Charente-Maritime), le 20 juillet 2024. (MATHIEU HERDUIN / MAXPPP)

"La Rochelle n'est pas une ville habituée à ce déferlement de violence", dénonce samedi 20 juillet le préfet de Charente-Maritime, Brice Blondel, auprès de France Bleu La Rochelle. Des affrontements entre militants radicaux et forces de l'ordre ont eu lieu à La Rochelle lors de la deuxième journée de manifestation contre les "bassines", des réserves d'irrigation contestées.

"Le fait qu'on s'en sorte avec un blessé aux jambes côté force de l'ordre et trois urgences relatives côté manifestants, on peut s'en féliciter", selon lui. "On peut se féliciter qu'il n'y ait pas eu de victime plus grave compte tenu de la violence dans laquelle s'est exercée cette manifestation", ajoute-t-il.

Des individus "radicaux" venus "de l'étranger"

"Il y avait 5 000 manifestants dont 400 individus radicaux extrêmement déterminés", a dit le préfet. "Ils n'étaient pas venus manifester leurs convictions, mais en découdre avec les forces de l'ordre et dégrader les biens privés et le mobilier urbain". "Les auteurs de ces violences sont des individus radicaux, dont une bonne partie viennent de l'étranger, des Italiens, des Belges, des Allemands, venus avec une seule intention : celle de casser", assure Brice Blondel.

L'un des deux cortèges partis en direction du port de commerce, dans lequel se trouvaient 400 "black blocs" selon les autorités, a fait demi-tour en se disloquant après une charge des gendarmes. Une course-poursuite s'est alors engagée entre des manifestants et les forces de l'ordre, avec jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes.

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