Cimenterie Lafarge ciblée par des militants : 14 activistes placés en garde à vue
Quatorze personnes ont été placées en garde à vue, mardi 20 juin, dans l'enquête concernant l'action menée, en décembre 2022, contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône), a affirmé mardi le parquet d'Aix-en-Provence. Ces interpellations ont eu lieu en Loire-Atlantique, notamment à Notre-Dame-des-Landes.
Les activistes interpellés sont soupçonnés de "dégradation en bande organisée par moyen dangereux", "dégradation en réunion" et "association de malfaiteurs", a précisé à l'AFP le parquet d'Aix-en-Provence, confirmant une information du quotidien Le Monde.
Treize de ces personnes ont été placées en garde à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et une autre "en dehors" de la région parisienne, selon le parquet. Deux juges d'instruction ont été saisis pour cette affaire.
D'autres interpellations début juin
Début juin, une quinzaine de militants avait déjà été interpellé par la police antiterroriste pour des motifs semblables. Les arrestations avaient eu lieu "dans plus d'une dizaine de communes", selon un communiqué des Soulèvements de la Terre.
Une centaine de manifestants écologistes avaient mené une action le 10 décembre dans l'usine qui brûle des centaines de milliers de pneumatiques pour fabriquer le ciment. Vêtus de combinaisons blanches intégrales, certains militants étaient entrés par effraction et avaient saccagé une partie de l'usine.
Le cimentier a dénoncé un "acte criminel".
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