Pesticides en zone viticole : Santé publique France et l'Anses lancent une étude inédite
L' étude sur l'exposition aux pesticides de populations qui vivent en zone viticole lancée mardi 19 octobre se déroulera jusqu'en août. Elle concernera 3 350 personnes.
Existe-t-il une différence d'exposition aux pesticides entres les personnes qui vivent près des vignes et celles qui en sont éloignées ? Pour répondre à cette question, Santé publique France et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) lancent mardi 19 octobre une étude inédite.
Dénommée PestiRiv, elle doit récolter des données auprès de 3 350 personnes tirées au sort dans six régions : des adultes de 18 à 79 ans et des enfants de plus de 3 ans. Certaines vivent dans des zones viticoles, d'autres non. L'étude sera répartie sur deux périodes : d'octobre 2021 à février 2022, durant laquelle les traitements sont peu fréquents ; de mars à août 2022, lorsque les traitements sont plus fréquents.
Prélèvements d'urine, de cheveux et de poussières
Pour déterminer "le niveau d'exposition réelle de la population", Santé publique France et l'Anses vont notamment réaliser des prélèvements d'urine, de cheveux, mais aussi de poussières d'air dans les logements ou encore de fruits et légumes provenant des jardins des participants. Ils vont tenter d'identifier les sources d'exposition : l'air (intérieur et extérieur), l'alimentation ou encore l'activité professionnelle.
L'objectif est ainsi "d'identifier de manière objective les sources qui contribuent le plus à l'exposition aux pesticides et d'adapter les mesures de prévention".
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