Pesticides : l'inquiétude des parents d'élèves en Loire-Atlantique
Le gouvernement veut intervenir sur la distance d'utilisation des pesticides entre les habitations et les champs, ce qui pourrait contraindre les agriculteurs. A Treillères en Loire-Atlantique, la cour maternelle d'une école jouxte un champ traité, ce qui inquiète les parents.
À Treillères (Loire-Atlantique), une parcelle agricole se situe près d'une école maternelle. Problème : il y a un épandage de pesticides à proximité immédiate de la cour de récréation et s'ajoute à cela l'absence d'une vraie haie prévue par la loi. "Ce qui m'inquiète c'est que la culture reprenne (...) que ma fille qui est dans la cour (...) va jouer avec les toboggans qui potentiellement peuvent avoir des produits qui sont arrivés dessus (...) on sait qu'à cet âge-là ils mettent les mains à la bouche", s’inquiète une mère de famille.
Un protocole d'accord
Face à l'inquiétude et la colère des parents, la municipalité leur répond avec un protocole d'accord. Jusque là l'agriculteur traitait ses cultures dès cinq mètres après le grillage de l'école comme la législation l'y autorise. Désormais, l’épandage commencera à 20 mètres minimum. Fin septembre, le conseil municipal votera la nouvelle zone de traitement autorisée autour de l'école. Le gouvernement doit redéfinir les distances d’épandage nationales d'ici janvier 2020.
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