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Un lâcher de ballons dans le viseur d'une association écologiste à Reims

L'association Robin des bois va porter plainte pour "abandon de déchets", après le lâcher de 2 000 ballons en commémoration de la Grande Guerre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Lâcher de ballons pour commémorer la Grande Guerre, à Reims (Marne), le 3 août 2014. (FRANCE 3 CHAMPAGNE-ARDENNE)

L'association écologiste Robin des bois a annoncé, lundi 4 août, son intention de porter plainte contre la ville de Reims (Marne) pour "abandon de déchets", après un lâcher de 2 000 ballons, dimanche, à l'occasion des commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Ces ballons bleus, blancs et rouges transportaient chacun une carte postale en hommage aux soldats morts pour la France. "Ce sera la première plainte pour ce type de pollution", affirme l'association, qui doit transmettre sa plainte en fin de semaine au procureur de la République de Reims.

"Ces lâchers de ballons, qui sont de plus en plus nombreux et pour n'importe quelle occasion, constituent une nuisance et un danger pour l'environnement et la biodiversité", explique Jacky Bonnemains, le président de l'association, qui milite pour "la protection de l'Homme et de l'environnement""Des fragments de ces ballons sont retrouvés dans les estomacs des oiseaux, des mammifères marins, des tortues marines et des poissons, et constituent un véritable poison pour eux", selon l'écologiste.

"Un délit puni de 2 ans de prison et 75 000 euros d'amende"

La biodégradabilité revendiquée par les fabricants de ballons en latex "n'est absolument pas avérée et intervient dans un temps très long qui n'empêche pas une pollution à court terme", poursuit le militant. Avant le lâcher de ballons, l'association avait adressé au maire de Reims, l'UMP Arnaud Robinet, un courrier lui demandant d'y renoncer ou de retenir les ballons captifs. "L'abandon dans la nature de déchets en grande quantité tel que celui envisagé par votre municipalité est un délit puni de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d'amende", arguait l'association, selon France 3 Champagne-ArdenneContactée par l'AFP, la municipalité n'a pas souhaité faire de commentaire à ce sujet.

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