: Vidéo Comment réduire l'impact des funérailles sur l'environnement ?
Cercueils biodégradables, cimetières naturels... Oui, on peut vivre et mourir écolo.
Être écolo, même après sa mort ? C'est possible. Dans le monde, 57 millions de personnes décèdent chaque année. Voici trois façons de réduire l'impact des funérailles sur la planète. Aux États-Unis chaque année, les enterrements consomment 70 000 mètres carrés de bois et 3130 mètres cubes de fluides d'embaumement.
Vers un cercueil plus écolo
Tout d'abord, le choix du cercueil est important. Un bois exotique recouvert de vernis toxiques n'est pas la seule option. Carton, osier, fibres naturelles… des cercueils plus économes en ressources existent. Ils sont également moins énergivores à incinérer voire biodégradables. De plus, ils sont généralement moins chers bien que pas autorisés partout.
Un cimetière au vert
Le choix du cimetière a aussi une incidence sur l'empreinte écologique des funérailles. Certains choisissent un cimetière naturel. Cela ressemble à un paysage champêtre, les cercueils y sont écologiques et les conservateurs chimiques y sont interdits. C'est le cas à Niort, en France. Au Royaume-Uni, il existe 270 de ces cimetières.
Une crémation plus éthique
Concernant la crémation, plusieurs litres de carburant sont nécessaires à son aboutissement et ils dégagent des particules polluantes : cela produirait 160 kg de CO2. Là encore, des solutions existent. Par exemple, il est possible d'installer des filtres à particules pour réduire la pollution et réutiliser l'énergie de la combustion. Pour François Michaud-Nérard, c'est "de l'éthique que d'utiliser cette chaleur pour ne pas aggraver l'effet de serre."
Le célèbre cimetière parisien du Père-Lachaise utilise notamment cette technique pour chauffer un bâtiment. Au Danemark, deux écoles sont chauffés grâce à cette alternative.
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