: Vidéo Des militants de Greenpeace accusés de piraterie en Russie
Ils ont été placés en détention provisoire, mercredi matin.
Ils sont accusés de "piraterie". Des militants de Greenpeace, qui ont abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique, ont été placés en détention provisoire, a indiqué l'ONG mercredi 25 septembre. "Ils ont été transférés dans des centres de détention provisoire" après avoir été amenés à terre à Mourmansk (Russie) pour interrogatoire, a déclaré par téléphone à l'AFP Evguenia Beliakova, une militante de Greenpeace sur place. Auparavant, les autorités russes ont annoncé l'ouverture d'une enquête contre ces militants pour "piraterie", un crime passible de quinze ans de prison en Russie.
Le bateau de Greenpeace, Arctic Sunrise, qui bat pavillon néerlandais, a été dépêché dans la mer de Barents pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière de Gazprom. Le géant énergétique russe prévoit d'entamer la production sur la plateforme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014. Les écologistes dénoncent le risque de pollution dans une zone proche de trois réserves naturelles protégées par la loi russe.
Trente militants de Greenpeace enfermés sur le bateau
Jeudi, des commandos armés de fusils d'assaut sont descendus d'un hélicoptère à bord de l'Arctic Sunrise et ont enfermé tout l'équipage dans le mess, comme le montrent ces images diffusées par France 2. Depuis, l'ONG n'a cessé de dénoncer un assaut "illégal" sur son navire, celui-ci s'étant produit, selon elle, à un moment où l'Arctic Sunrise se trouvait en dehors des eaux territoriales russes.
L'équipe de l'Arctic Sunrise est composée de 30 militants venant d'une quinzaine de pays, dont quatre ressortissants russes. Un Français figure aussi parmi les militants, selon France 2. Ils ont d'abord tous été interrogés par des enquêteurs à bord de leur navire avant de recevoir l'ordre des autorités russes de ramasser leurs affaires.
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