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Vidéo Maëva cultive l'immortelle en Corse

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Durée de la vidéo : 3 min
Voilà une odeur qui caractérise la Corse selon Maëva, l’immortelle. Toute l’année, elle la bichonne puis la cultive pour en faire des huiles essentielles. Brut est parti à sa rencontre sur ses terres.
VIDEO. Maëva cultive l'immortelle en Corse Voilà une odeur qui caractérise la Corse selon Maëva, l’immortelle. Toute l’année, elle la bichonne puis la cultive pour en faire des huiles essentielles. Brut est parti à sa rencontre sur ses terres. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Voilà une odeur qui caractérise la Corse selon Maëva, l’immortelle. Toute l’année, elle la bichonne puis la cultive pour en faire des huiles essentielles. Brut est parti à sa rencontre sur ses terres.

“C'est vraiment une fleur qui fait partie de chez nous”. C’est après une analyse de sol et une envie de travailler la terre que Maëva s'est lancée dans la culture d’immortelles. Pour elle, cette région aride, en désert des Agriates, était un lieu excellent pour ces fleurs. “On n'a pas beaucoup de pluie. L'immortelle se plaît bien. C'est une plante qui n'aime pas l'humidité, qui a besoin d'un sol drainant, où l'eau ne stagne pas. Malgré les contraintes climatiques, je savais que je pourrais travailler cette plante un bon moment”, indique Maëva. Avec l'aide de ses brebis, elle désherbe quatre hectares et prend soin toute l’année de ses cultures. 

“Je pense qu'on veut revenir à la base”

Dès que la fleur s’ouvre, l'agricultrice la récolte, tout en prêtant attention à ce qu’elle ne tourne pas au soleil. “On les installe dans des draps blancs, qu'on enferme. Ensuite, on l'amène à la distillerie, il faut être assez rapide pour que la fleur ne tourne pas, qu'elle fermente, pour pas qu'il y ait de problème avec l'huile”. Et sa culture pour ses nombreuses vertus ne datent pas d’hier. “On lui trouve surtout des vertus anti-hématomes. C'est très bien pour les brûlures, pour la cicatrisation. Une goutte suffit, qu'on mélange à une crème, en plus, donc c'est un nectar précieux. Les personnes âgées et les bergers l'utilisaient. S'ils se blessaient, ils se faisaient des cataplasmes avec la fleur d'immortelle. On a toujours eu de l'immortelle, même dans notre enfance. Il y en a toujours dans les maisons”. 

Pour Maëva, cultiver des terres est aussi l’assurance de la transmission d’un savoir-faire, une envie qui touche de plus en plus la jeunesse corse. “Cette région a été longtemps abandonnée, et là, il y a de plus en plus d'agriculteurs. Je pense qu'on veut revenir à la base, en fait, que la jeunesse corse a envie de revenir à la base et a envie de revenir à l’agriculture. C'est tellement compliqué en ce moment, la vie, donc on a envie d'un retour aux sources”, confie-t-elle.

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