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Espagne : BlaBlaCar et deux conducteurs risquent des amendes pour avoir transporté des passagers "sans licence"

Les conducteurs sont soupçonnés d'avoir demandé à leurs passagers une participation supérieure au coût de transport, indique la direction des transports régionaux de Madrid.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Photo d'illustration du site de covoiturage Blablacar.fr, le 17 septembre 2015. (MAXPPP)

Deux conducteurs utilisant le réseau de covoiturage BlaBlaCar en Espagne font l'objet d'une procédure administrative qui les expose à des amendes. Ils sont soupçonnés d'avoir effectué un "transport de passagers sans licence", une première mondiale, a annoncé, lundi 17 octobre, la compagnie.

Ces procédures déclenchées par le gouvernement de la région de Madrid visent en premier lieu deux conducteurs qui avaient proposé des places dans leur voiture via ce réseau social d'origine française, implanté dans 22 pays.

Ils auraient perçu un bénéfice illicite

Ces deux conducteurs ont fait l'objet d'un contrôle aléatoire, comme une quinzaine d'autres utilisateurs. Or, l'inspection a montré que la participation demandée aux passagers était supérieure au coût de transport (essence et péages), a affirmé à l'AFP Pablo Rodriguez Sardinero, directeur des transports régionaux. Selon BlaBlaCar, les deux conducteurs contestent les faits.

Ils sont soupçonnés d'avoir ainsi perçu un bénéfice illicite et risquent, à ce titre, 4 001 euros d'amende chacun. La compagnie risque pour sa part une sanction administrative d'un montant de 8 803 euros pour avoir rendu possible la "prestation d'un service de transport sans licence".

Blablacar prend la défense des conducteurs

Le fond de la discussion porte sur les coûts de transport acceptables, la région estimant que l'assurance du véhicule ou l'amortissement d'un prêt ne peuvent en faire partie. BlaBlaCar a pour sa part indiqué, dans un communiqué, n'avoir, pour le moment, reçu aucune notification.

La plateforme, qui compte 35 millions d'utilisateurs en Europe et au-delà (Inde, Mexique, Brésil), a par ailleurs pris la défense des deux conducteurs, assurant qu'ils avaient respecté "les normes de la plateforme et par conséquent la législation en vigueur".

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