Écoutes américaines : la classe politique française demande des sanctions
L'ensemble de la classe politique française se dit indignée ce mercredi 24 juin suite aux révélations des écoutes de trois présidents français par les services secrets américains de 2006 à 2012.
Au lendemain des révélations de Wikileaks sur la mise sur écoute des trois derniers présidents français par les États-Unis, l'Élysée et Matignon ont fait monter la pression sur les USA et joué sur l'unité nationale.
À l'Assemblée, Manuel Valls a dénoncé mercredi 24 juin les pratiques "inacceptables" entre pays alliés. Le Premier ministre réclame l'établissement d'un code de bonne conduite.
"Cesser immédiatement toute négociation sur le traité transatlantique"
Dans les couloirs du palais Bourbon, l'indignation est générale et les réactions dans l'opposition très dures. La droite demande à l'exécutif de marquer le coup en prenant des sanctions. "Des excuses publiques seraient la moindre des choses", déclare pour sa part Marion Maréchal-Le Pen. La députée FN invite également à "cesser immédiatement toute négociation sur le traité transatlantique".
Cette affaire intervient alors que la loi très controversée sur le renseignement doit être définitivement adoptée au parlement ce mercredi soir.
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