Piratage d'un câble sous-marin par la NSA : Orange va se constituer partie civile
Selon des documents fournis par Edward Snowden, une unité de hackers de l’agence américaine a introduit un virus dans le réseau informatique de plusieurs sociétés, dont Orange.
Cette fois, la NSA s'en est pris à un important câble sous-marin, utilisé par Orange et quinze autres sociétés. L'opérateur télécom Orange a annoncé, lundi 30 décembre, qu'il allait se constituer partie civile dans cette nouvelle affaire de piratage par l'agence américaine de renseignements.
Selon le journal allemand Der Spiegel (en anglais), qui s'appuie sur des documents fournis par Edward Snowden, la NSA a piraté, en février, le réseau informatique de seize sociétés utilisant le câble sous-marin de télécommunications Sea-Me-We 4. En fibre optique, il relie l'Asie et l'Océanie à l'Europe. L'agence américaine a introduit un virus lui permettant de récupérer des informations concernant des flux de données, dont le lieu, la date ou les personnes participant à une conversation donnée.
Orange réfute toute responsabilité
"Orange n'a aucune implication dans de telles manœuvres, effectuées entièrement à son insu", indique l'opérateur, qui dit se réserver "toutes les possibilités d'action légale dans l'hypothèse où des données Orange transportées par le câble en question auraient fait l'objet d'une tentative d'interception".
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