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Espionnage sur internet : Facebook révèle les données que les autorités américaines lui ont demandé

Le réseau social donne des détails sur les demandes concernant les données de ses utilisateurs.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'action Facebook n'a clôturé qu'une seule fois au-dessus de son cours d'introduction, le jour de sa première cotation, le 18 mai 2012. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Impliqué dans le scandale de l'espionnage sur internet, Facebook riposte. Le réseau social a indiqué, vendredi 14 juin, avoir reçu entre 9 000 et 10 000 requêtes des autorités américaines au cours du second semestre 2012. Ces demandes concernent des données d'utilisateur, et sont fondées sur des problèmes allant de la disparition d'un enfant, à des délits mineurs ou à des menaces terroristes. Entre 18 000 et 19 000 profils d'utilisateurs étaient visés, a précisé le réseau social. Un chiffre à comparer avec les 1,1 milliard d'utilisateurs de Facebook dans le monde.

Le réseau social fait face à une opinion publique de plus en plus hostile, après les révélations d'Edward Snowden. Selon ce consultant en sécurité informatique, le réseau social figure parmi les neuf géants d'internet qui ont fourni des données personnelles au programme américain PRISM de l'Agence nationale de sécurité (NSA). Toutes les compagnies ont démenti ces affirmations.

Des adresses e-mail divulguées

Selon une source proche du dossier, Facebook a répondu à 79% des requêtes des autorités américaines. Le réseau social a fourni aux autorités l'adresse email des personnes concernées ainsi que des données sur le protocole internet qu'elles utilisent, mais en aucun cas le contenu de leurs emails ou de leurs messages sur le réseau social.

"Souvent, nous avons rejeté directement de telles requêtes, ou demandé au gouvernement de réduire substantiellement l'importance, ou bien nous avons donné au gouvernement beaucoup moins de données qu'il l'espérait. Et nous n'avons jamais outrepassé le cadre de la loi", a commenté le conseiller général de Facebook, Ted Ullyot.

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