Cet article date de plus de douze ans.

Et pendant ce temps au Guatemala…

…le jeudi 4 octobre, lors d'une manifestation, huit indiens sont tués et trente blessés, dans le département de Totonicapán à 170 km à l'ouest de la capitale. Les milliers de participants bloquaient des tronçons de la route panaméricaine pour protester contre la hausse des prix de l'électricité.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Sept des huit soldats dont un colonel, accusés d'exécutions extrajudiciaires de huit indigènes, sont incarcérés dans une cellule de sécurité du tribunal, à Guatemala, la capitale du pays, sur ordre du président Otto Perez Molina, le 11 octobre 2012. (AFP PHOTO/Johan ORDONEZ)

La procureure Claudia Paz accuse le colonel Juan Chiroy d’être le "principal responsable" de cette tuerie.

108 douilles ont été retrouvées sur les lieux, toutes provenant de fusils d'assaut Galil utilisés par l'armée.

Jorge de Leon, procureur pour les Droits de l'homme au Guatemala a demandé que l'enquête concerne aussi le haut commandement de l'armée et de la police.

Selon lui, le gouvernement doit modifier ses procédures de dialogue pour éviter les confrontations entre population et forces de sécurité. Il demande aussi de ne pas recourir à l'armée pour «disperser des manifestations».

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