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Etats-Unis : deux Noirs tués par balles par la police de Chicago

Un policier de Chicago a tué par balles un étudiant et une mère de famille, lors d'une intervention pour une dispute familiale. La police de Chicago fait déjà l'objet d'une enquête fédérale sur la protection des droits civiques.
Article rédigé par Charlotte Alix
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (La police de Chicago est déjà visée par une enquête fédérale pour ses méthodes brutales © Maxppp)

Un étudiant de 19 ans et une mère de famille de 55 ans ont été tués samedi matin par un policier à Chicago. Ce nouvel incident survient dans un contexte tendu, alors que la police de Chicago, la deuxième plus importante force de police du pays après celle de New York, est montrée du doigt pour sa propension à utiliser la force létale.

"Un individu agressif" face aux policiers

Il est environ 4h30 samedi matin quand la police est appelée pour une affaire de dispute familiale. Quintonio LeGrier, qui d’après ses parents souffre de problèmes psychologiques, est apparemment dans un accès de colère, une batte de baseball à la main. La suite des événements n’est pas très claire, mais l’intervention tourne au drame : le jeune homme de 19 ans et sa voisine de 55 ans sont mortellement blessés par les forces de l’ordre. La mère du garçon affirme que son fils a reçu sept balles.

La police n’a donné que peu d’informations sur les événements. Dans un communiqué, les autorités affirment que les policiers ont dû "affronter un individu agressif". La voisine, mère de cinq enfants, aurait quant à elle été "accidentellement touchée et tragiquement tuée"  par une balle tirée à travers une porte.

Les méthodes brutales de la police de Chicago

Ce nouvel incident braque une fois de plus les projecteurs sur les policiers de Chicago et leurs méthodes brutales. Elles font d’ailleurs l’objet d’une enquête fédérale, lancée suite la diffusion d’une vidéo montrant la mort d’un adolescent noir tué par un policier blanc. Les images ont provoqué des manifestations ces dernières semaines et des appels à la démission du maire Rahm Emanuel, un proche du président Obama.

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