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En Allemagne, une centrale nucléaire devient un parc d'attractions

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Dans les années 1970, l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas décident de bâtir à Kalkar (Nord-ouest de l'Allemagne, près de la frontière avec les Pays-Bas) une centrale nucléaire.

Des exigences de sécurité constamment modifiées, des procès en série, les catastrophes nucléaires de Three Mile Islande aux États unis et de Tchernobyl en Ukraine, enterrent en 1991, définitivement le projet et les 7 milliards de Deutschemarks qu'il aura couté.

Quatre ans plus tard, un entrepreneur néerlandais rachète le site et décide d'en faire un parc d'attraction, «Wunderland Kalkar».

Pour rassurer les visiteurs, le directeur précise dans les brochures publicitaires que la centrale n'a jamais fonctionnée.

L'Allemagne a décidé de renoncer à l'énergie nucléaire en 2022.

Si le parc d'attractions remporta la mise, d'autres projets de réhabilitation du site furent proposés comme celui d'un centre d'énergies renouvelables. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Sur la paroi de la tour de refroidissement où est peint un paysage alpestre, un mur d'escalade est érigé pour les alpinistes en herbe. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Manèges et Grandes Roues envahissent la centrale. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Sans oublier les montagnes russes. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Le parc reçoit 600 000 visiteurs par an et emploie 550 personnes en haute saison. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Pour attirer plus de monde en hiver, une piscine intérieure, un spa et des boutiques sont prévus. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Des chambres d'hôtel, des restaurants et des bars ont été aménagés dans les bâtiments des turbines et du réacteur. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
Si dans certains lieux, on croise marionnettes et poupées (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)
D'autres sont interdits au plus de dix ans. (AFP PHOTO / PATRIK STOLLARZ)

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