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LA PHOTO. Merkel et Tsipras, contestés chez eux, unis dans un fou rire à Malte

D'un côté, la chancelière allemande Angela Merkel est de plus en plus isolée dans son propre camp. Ses bras grands ouverts aux réfugiés sont vus comme une catastrophe par une partie de son gouvernement. De l'autre, le Premier ministre grec Alexis Tspiras a fait face le 12 novembre 2015, à la première grève générale dans son pays depuis sa réélection en septembre. A Malte, ils se sont rapprochés.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
A La Valette, la capitale maltaise, les deux dirigeants, hier encore pleins de méfiance réciproque, ont laissé éclater un surprenant moment de complicité. Parfois, mieux vaut rire de son infortune... Au menu du sommet, la crise des migrants dans laquelle se débattent les pays de l'Union européenne depuis plusieurs mois, sans cohérence ni solution. Une idée semble aujourd'hui prendre corps: inviter le président turc Recep Tayyip Erdogan, resté fréquentable malgré les violations de plus en plus inquiétantes des libertés en Turquie, à un sommet, fin novembre ou début décembre, pour examiner les moyens d'enrayer le flot de migrants vers l'UE. Bruxelles a besoin d'Ankara, considérée comme un facteur de stabilité aux portes du Moyen-Orient. Evidemment, ce coup de main ne serait pas gratuit. Un chiffre est avancé: 3 milliards d'euros à verser à la Turquie au plus vite.
L'Europe est engagée dans une «course contre la montre» pour sauver l'espace Schengen et mettre en place un contrôle renforcé des flux migratoires à ses frontières extérieures, s'est justifié Donald Tusk, le président du Conseil européen.  (AFP PHOTO / FILIPPO MONTEFORTE )

Sommet européen sur les migrants à Malte, le 12 novembre 2015. A La Valette, la capitale maltaise, les deux dirigeants, hier encore pleins de méfiance réciproque, ont laissé éclater un surprenant moment de complicité. Parfois, mieux vaut rire de son infortune... Au menu du sommet, la crise des migrants dans laquelle se débattent les pays de l'Union européenne depuis plusieurs mois, sans cohérence ni solution. Une idée semble aujourd'hui prendre corps: inviter le président turc Recep Tayyip Erdogan, resté fréquentable malgré les violations de plus en plus inquiétantes des libertés en Turquie, à un sommet, fin novembre ou début décembre, pour examiner les moyens d'enrayer le flot de migrants vers l'UE. Bruxelles a besoin d'Ankara, considérée comme un facteur de stabilité aux portes du Moyen-Orient. Evidemment, ce coup de main ne serait pas gratuit. Un chiffre est avancé: 3 milliards d'euros à verser à la Turquie au plus vite.
L'Europe est engagée dans une «course contre la montre» pour sauver l'espace Schengen et mettre en place un contrôle renforcé des flux migratoires à ses frontières extérieures, s'est justifié Donald Tusk, le président du Conseil européen. 

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