Athènes cède aux exigences de ses créanciers

Athènes a fourni, hier, à Bruxelles, une nouvelle série de mesures d'austérité afin d'obtenir un nouveau prêt. C'est à 22h, deux heures avant l'expiration de l'ultimatum décrété par la zone euro, que le gouvernement Tsipras a finalement rendu sa copie. Treize pages de propositions et des mesures guère différentes de celles que les Grecs avaient rejetées lors du référendum. 

Des mesures attendues par Bruxelles

Première réforme : la refonte de la TVA. À la demande de Bruxelles, le gouvernement accepte un taux à 23% y compris pour la restauration. Seules exceptions : pour les aliments de base, l'énergie et les hôtels, les taux resteraient à 13%. Les exemptions accordées aux îles devraient être supprimées d'ici la fin 2016. 

Deuxième réforme : les retraites. Là aussi, à la demande des Européens, l'âge de départ devrait être repoussé à 67 ans avec des pénalités pour dissuader les départs anticipés. Autre mesure : la fiscalité. Athènes envisage une hausse des impôts sur les sociétés et pour les armateurs. 
Le budget de la Défense, lui, devrait être amputé de 300 millions d'euros et les privatisations, stoppées par Alexis Tsipras, devraient être relancées.