Cet article date de plus de huit ans.

Après les attentats de Bruxelles, la ministre belge des Transports démissionne

Jacqueline Galant était accusée par l'opposition d'avoir négligé des rapports pointant les "défaillances graves" en matière de sécurité dans les aéroports de Belgique.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ministre belge des Transports et de la Mobilité, Jacqueline Galant, le 14 avril 2016 au Parlement belge à Bruxelles (Belgique). (VIRGINIE LEFOUR / BELGA MAG / AFP)

Elle est une victime politique collatérale des attentats de Bruxelles. Trois semaines après les attaques qui ont frappé le métro bruxellois et l'aéroport de la capitale belge, faisant 32 morts, la ministre belge des Transports et de la Mobilité, Jacqueline Galant, a démissionné. L'agence Belga l'a annoncé, vendredi 15 avril, citant des sources officielles.

La libérale francophone était accusée par l'opposition d'avoir négligé des rapports pointant les "défaillances graves" en matière de sécurité dans les aéroports de Belgique. Cette démission a été acceptée par le roi des Belges, a indiqué le Premier ministre Charles Michel, cité par Belga.

Après les attentats de Bruxelles, la ministre belge des Transports démissionne
Après les attentats de Bruxelles, la ministre belge des Transports démissionne Après les attentats de Bruxelles, la ministre belge des Transports démissionne

Une ministre fragilisée

Jacqueline Galant avait nié avoir reçu un rapport de la Commission européenne indiquant, dès avril 2015, que ses services ne disposaient pas des moyens financiers suffisants pour effectuer les inspections requises dans les aéroports. Elle avait ensuite été contredite par le chef de son administration. 

Jacqueline Galant était en outre accusée d'incompétence depuis son entrée en fonctions en octobre 2014 au sein d'une coalition de droite. Le Premier ministre, Charles Michel, également libéral francophone, s'est résolu à se séparer de sa ministre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.