Attentats de Bruxelles en 2016 : Salah Abdeslam et neuf autres inculpés renvoyés devant la cour d'assises
Six de ces dix hommes, dont le Franco-marocain, sont actuellement jugés à Paris pour les attaques du 13-Novembre.
Le Franco-marocain Salah Abdeslam et neuf autres hommes soupçonnés d'être impliqués dans les attentats jihadistes perpétrés le 22 mars 2016 à Bruxelles ont été renvoyés vendredi 17 septembre devant la cour d'assises de la capitale belge, a annoncé le parquet fédéral. Ces attaques à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem et dans le métro bruxellois ont fait 32 morts et plus de 300 blessés.
"Dix inculpés (ont été) renvoyés ce jour devant la cour d'assises par la chambre des mises en accusation de Bruxelles", a tweeté Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral belge. Six de ces dix hommes sont actuellement jugés à Paris pour les attaques du 13 novembre 2015, qui ont causé la mort de 130 personnes, également revendiquées par le groupe Etat islamique.
Dix inculpés renvoyés ce jour devant la cour d’assises par la chambre des mises en accusation de Bruxelles dans le dossiers des attentats de Bruxelles et Zaventem
— Eric Van Duyse Parquet fédéral belge (@EricVanDuyse) September 17, 2021
Abrini, Ayari, Atar...
Le procès qui se profile à Bruxelles à partir de septembre 2022 concernera Salah Abdeslam et cinq autres jihadistes actuellement jugés à Paris. Il s'agit du Belgo-marocain Mohamed Abrini, l'"homme au chapeau" filmé le 22 mars à l'aéroport de Zaventem, du Tunisien Sofien Ayari, complice de la fuite d'Abdeslam (arrêté avec lui le 18 mars 2016 à Bruxelles), du Suédois d'origine syrienne Osama Krayem, qui a rebroussé chemin le 22 mars après avoir accompagné le kamikaze du métro bruxellois.
Sont aussi concernés, d'après le parquet fédéral belge, deux autres Belgo-marocains : Oussama Atar, cerveau présumé des attaques (probablement mort en Syrie et jugé par défaut à Paris) et Ali El Haddad Asufi, un proche des frères El Bakraoui, deux des trois kamikazes du 22 mars. Les deux derniers accusés sont les frères Smail et Ibrahim Farisi, soupçonnés d'avoir apporté un soutien logistique aux assaillants. Le parquet fédéral, appelé à statuer avant l'organisation du procès, a ainsi confirmé la décision rendue en janvier en première instance par la chambre du conseil du tribunal de Bruxelles.
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