Attentats : l'alerte maximale maintenue dans la capitale belge
Un juge d'instruction décidera lundi du maintien ou non en détention de ces 16 suspects. Salah Abdeslam, l'un des suspects-clé des attaques de Paris, ne figure pas parmi les personnes interpellées, a indiqué le parquet fédéral. Malgré la fin des opérations de police, les autorités maintiennent le niveau maximum de l'alerte, soit le niveau 4, et les mesures qui en découlent pour la Région bruxelloise ce lundi. Le reste du pays est maintenu au niveau 3. "Nous mobilisons aussi dans le pays les moyens qui sont nécessaires ", avait déclaré le Premier ministre belge Charles Michel un peu plus tôt dans la soirée.
La crainte d'une "réplique"
Charles Michel a répété que ce que les autorités redoutent, c'est une réplique, en Belgique, des attaques perpétrées vendredi 13 novembre en France , "avec plusieurs individus qui peut-être même lancent des offensives à plusieurs endroits en même temps ". Le Premier ministre belge a fait part d'indications "qui laissent penser que les cibles potentielles sont des endroits fort fréquentés, comme les centres commerciaux, les rues commerçantes, les transports publics ".
Le Conseil national de sécurité, qui regroupe les principaux ministres et les agences de sécurité du pays, a donc décidé dimanche soir de renforcer les mesures exceptionnelles dont certaines sont déjà en vigueur depuis samedi. Le métro restera donc à l'arrêt lundi à Bruxelles et dans son agglomération, où 1.000 soldats ont été mobilisés dès samedi pour des patrouilles, soit le double des effectifs déployés une semaine plus tôt. Les écoles resteront également fermées. Une nouvelle évaluation sécuritaire de la situation sera faite lundi dans l'après-midi.
Ecoles, hautes écoles et universités fermées lundi dans la Région de Bruxelles Capitale.
— CrisisCenter Belgium (@CrisiscenterBE) November 22, 2015
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La ville de Bruxelles, où siègent l'Otan et les institutions européennes, n'avait pas été placée en état d'alerte maximale depuis fin 2007, début 2008, lorsque les autorités belges avaient soupçonné une opération terroriste en préparation visant à faire évader l'islamiste tunisien Nizar Trabelsi de sa prison en Belgique. L'état d'alerte avait alors été maintenu pendant environ un mois.
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