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Au 6ème jour de la vague de froid, les transports aériens et ferroviaires étaient toujours en difficulté

Des milliers de passagers en attente d'un train Eurostar faisaient déjà la queue tôt mardi matin devant la gare de Saint Pancras, tandis qu'à l'aéroport d'Heathrow, seulement un tiers des vols étaient assurés.
Article rédigé par France2.fr
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Ballet de chasse-neige à l'aéroport de Heathrow en Grande-Bretagne, submergée par la neige... (AFP - Carl de Souza)

Des milliers de passagers en attente d'un train Eurostar faisaient déjà la queue tôt mardi matin devant la gare de Saint Pancras, tandis qu'à l'aéroport d'Heathrow, seulement un tiers des vols étaient assurés.

Les autorités de l'aéroport londonien d'Heathrow, l'un des plus actifs d'Europe, ont prévenu qu'un tiers seulement des vols pourraient être assurés au moins jusqu'à mercredi 06H00 GMT. Une des deux pistes était toujours fermée mardi et les passagers étaient fortement incités à ne pas se rendre à Heathrow si leur vol n'était pas confirmé. L'aéroport de Gatwick, près de Londres, qui avait fermé complètement lundi soir, a rouvert mardi à 6H00.

Côté Eurostar: à 07H00 GMT, une queue de plusieurs milliers de passagers s'étalait dans le froid sur plus d'un kilomètre autour de la gare et de la bibliothèque voisine, la "British Library". A cela, il faut ajouter les 4 heures de trajet, Eurostar ayant prévenu que compte tenu des vitesses réduites imposées par les intempéries, il fallait presque doubler la durée normale du trajet.

Des milliers de passagers prévus dans les trains vers Paris et Bruxelles dimanche et lundi ont dû passer la nuit à Londres, et se voyaient proposer de nouveaux créneaux horaires à partir de 5 heures mardi matin. Eurostar leur promettait un départ mardi dans la journée.

La compagnie a annoncé que les passagers bloqués à Londres se verraient rembourser leur nuit d'hôtel (à concurrence de 150 livres), taxis et repas "dans des limites raisonnables".

La presse britannique revenait en Une sur les difficultés dans les transports, mettant en cause une organisation défaillante, voire la responsabilité du gouvernement. "Et toujours pas un mot de notre Premier ministre, l'invisible Cameron", lançait le Daily Mirror.

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