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Belgique : la police ne trouve ni armes, ni preneurs d'otage à Gand

La police belge a déployé les grands moyens, lund,i pour investir un appartement après l'annonce d'une prise d'otage à Gand. Mais elle n'a mis la main sur rien.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le périmètre de sécurité autour de l'immeuble où une prise d'otage est en cours, à Gand (Belgique), lundi 15 décembre 2014. (NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP)

Elle a fait chou blanc. La police belge a déployé les grands moyens, lundi 15 décembre, pour investir un appartement après l'annonce d'une prise d'otage à Gand. Mais elle n'a trouvé ni armes ni preneurs d'otages. "Nous sommes en train d'examiner s'il y a eu une prise d'otage", a indiqué une porte-parole du parquet de Gand. D'après elle, ces affaires sont "prises très au sérieux" mais '"il se pourrait" qu'il n'y ait finalement rien eu de tel.

Lundi matin, un homme a donné l'alerte, affirmant avoir "vu quatre personnes avec des kalachnikovs prenant en otage son ami", a expliqué sur les lieux la porte-parole. "Mais jusque maintenant, nous n'avons pas d'indications sur la présence de kalachnikovs ou de personnes armées ici", a-t-elle ajouté. "Personne n'a été arrêté", a précisé plus tard la porte-parole.

Trois suspects évacués

Peu avant, trois hommes soupçonnés d'avoir pris part à la prétendue prise d'otage ont été arrêtés après une intervention de la police. Les trois suspects, qui se seraient rendu sans violence, ont été "évacués, les mains en l'air" par les forces spéciales de la police, a rapporté la télévision publique flamande VRT.

"Nous n'avons pour le moment aucune indication qu'il y a un lien avec du terrorisme", ou avec la prise d'otages en cours, lundi dans la journée, à Sydney (Australie), a déclaré une porte-parole des procureurs.

Périmètre de sécurité et renforts policiers

La soi-disant prise d'otage a débuté peu avant 9 heures, et a été prise "très au sérieux", a indiqué le parquet de la ville. Un périmètre de sécurité avait été instauré et des unités d'intervention de la police fédérale ont été dépêchées pour renforcer les rangs de la police locale.

Selon des voisins cités par la VRT, l'appartement, situé dans un quartier populaire de Gand, était occupé par des "trafiquants de drogue".

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