Belgique : avec 5000 PV dressés en un an, ce policier est surnommé le "Terminator" de la police bruxelloise

"Recordman" de la distribution d'amendes routières, le policier belge Patrick Motmans est devenu un spécialiste de la traque aux infractions routières dans la zone ouest de Bruxelles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le policier belge Patrick Motmans, en octobre 2024. (POLICE BRUXELLES OUEST / DR)

Chaque matin à l'heure de pointe, depuis près de 20 ans, ce policier belge gère la circulation et distribue les amendes à un carrefour stratégique de Berchem-Sainte-Agathe, l'une des communes de l'ouest de Bruxelles. Avec plus de 5 000 PV par an, il détient le record de verbalisation de la zone Bruxelles-Ouest, où travaillent près d'un millier de policiers, raconte la RTBF, média public belge.

Son zèle est salué par ses supérieurs, mais ce qui en fait également un policier modèle, souligne un porte-parole de la police belge joint par franceinfo, c'est le travail de prévention qu'il a accompli dans la commune.

De 30 à 50 procès-verbaux par jour

Patrick Motmans traque les automobilistes imprudents, les cyclistes, mais aussi les piétons. En Belgique, traverser avec une poussette quand le feu est rouge peut coûter 58 euros à une maman pressée. Sans état d'âme, Patrick Motmans défend son boulot, qui est d'assurer la fluidité du trafic à l'heure du départ au travail ou à l'école. Alors entre les tramways, les bus, les autos, les vélos et les piétons, il ne chôme pas.

Pour lui, "tout contrevenant quel qu'il soit, en ne respectant pas le Code de la route, fait dérailler la circulation". Alors, il verbalise à tout-va. "J'ai une quasi-tolérance zéro", confie le fonctionnaire à la RTBF. "Un piéton qui traverse à un feu rouge devant un tram, c'est très dangereux pour lui, car un tram ne peut pas freiner en urgence". Le policier est aussi très attentif au port des ceintures de sécurité des automobilistes et aux stationnements dangereux.

Mais quand les gens comprennent leur erreur, et qu'il n'y a pas de mise en danger de la vie d'autrui, Patrick Motmans ne verbalise pas toujours, a-t-il confié à la presse locale

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