Santé : les hôpitaux belges attirent les soignants français
L'hôpital, guère attractif pour les plus jeunes soignants, manque de personnel. Dans le Nord, les étudiants qui se forment en Belgique font souvent le choix d'y rester pour commencer leur carrière.
Formé en Belgique pour contourner la contrainte des concours, Adrien Froment est depuis 12 ans infirmier aux urgences de Tournai (Belgique). Il n'hésite pas à parcourir 60 km par jour pour se rendre au travail. L'organisation du travail est sa première motivation. "C'est une façon de prendre en charge de A à Z le patient, (…) chose qui était un peu plus sectorisée en France", explique-t-il.
Un salaire plus attractif
Avec son statut de travailleur frontalier, il bénéficie également d'une fiscalité avantageuse, et de primes qui rendent son salaire plus attractif. Son salaire s'élève, tout cumulé, à 3 500 euros net. C'est également ce qui motive Justine Florecq, infirmière domiciliée près de Lens (Pas-de-Calais). Un soignant sur quatre est Français à l'hôpital de Tournai. Une aubaine pour l'établissement, qui souffre aussi de pénurie de personnel depuis le Covid-19.
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