Mort de Silvio Berlusconi : le "Cavaliere", un homme politique sulfureux

Le 12 novembre 2011, sous les huées des manifestants réunis à Rome (Italie), Silvio Berlusconi quittait le pouvoir. Crise politique, crise économique et scandales sexuels ont eu raison du troisième mandat du président du Conseil. Surnommé le "Cavaliere" pour sa capacité à conquérir de nouveaux territoires, Silvio Berlusconi s'est lancé en politique en 1994, avec son parti Forza Italia. À cette époque, le Milanais de 57 ans était un entrepreneur milliardaire, magnat de la télévision et propriétaire de l'AC Milan.

Un franc-parler et des prises de position populistes

Élu Premier ministre, il a ringardisé une classe dirigeante en déclin avec son franc-parler et ses prises de position populistes. Mais ses détracteurs affirment qu'il est surtout motivé par le besoin de protéger ses intérêts. De son côté, Silvio Berlusconi soutient qu'il veut améliorer la vie des citoyens et restaurer la fierté de la nation italienne. Mais au fil de ses mandats, ses opposants verront en lui le précurseur du populisme contemporain, bien avant Donald Trump ou Boris Johnson.