Mort de Silvio Berlusconi : malgré son bilan et ses scandales, le "Cavaliere" reste aimé des Italiens
Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil italien, est décédé lundi 12 juin. Ses funérailles seront célébrées mercredi en Italie. Le journaliste Alban Mikoczy, présent sur le plateau du 8 Heures, mardi, revient tout d'abord sur le bilan de Silvio Berlusconi. "L'attachement des Italiens n'a pas grand-chose à voir avec un bilan impartial de son action, parce que le berlusconisme, c'est un libéralisme de droite qui aurait à peu près tout raté. Il a creusé des déficits abyssaux sans réussir le développement du sud du pays, et en laissant les services publics dans un état épouvantable", rappelle le journaliste, évoquant également les nombreux scandales qui ont émaillé sa carrière.
Un homme "parti de rien"
"Mais les Italiens aimaient Silvio Berlusconi, parce qu'il savait, peut-être mieux que quiconque, les comprendre, les écouter, leur donner l'impression qu'ils étaient importants. Il est parti de rien. Il a créé un groupe audiovisuel qui, aujourd'hui encore, rassemble plusieurs milliers de collaborateurs. Et puis, il a gagné des trophées en matière de sport, notamment avec l'AC Milan. Il a rendu au pays la fierté. C'est, en quelque sorte, une sorte de Bernard Tapie qui aurait réussi l'intégralité de son action", poursuit Alban Mikoczy.
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