Brexit : François Hollande renonce à brusquer la Grande-Bretagne
Theresa May, nouvelle Première ministre britannique était de visite ce jeudi à Paris. Le président français, François Hollande, l’a reçue à l’Elysée.
Au cœur des discussions, évidemment, la sortie prochaine de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
François Hollande a d’ailleurs souligné que Londres devait choisir entre d'une part marché unique et libre-circulation ou alors "un autre statut".
Le Royaume-Uni devra respecter les libertés de circulation
François Hollande a répété que le Royaume-Uni ne pourrait prétendre conserver l'accès au marché unique européen que s'il continuait à respecter les quatre libertés de circulation européennes : capitaux, biens, services et mouvement des personnes.
Pour la France, le Royaume-Uni doit notifier l'article 50 "dans les meilleurs délais ", a dit le président français.
Il ne peut y avoir de discussion ou de pré-négociation avant la négociation mais il peut y avoir la préparation de cette négociation et nous pouvons comprendre que votre gouvernement, qui vient de se constituer, ait besoin de ce temps mais je le répète le plus tôt sera le mieux dans l'intérêt commun. (François Hollande)
Paris change de ton
Theresa May a répété que cette notification de l’article 50, première étape avant une sortie de la Grande Bretagne de l’UE, n'interviendrait pas avant la fin de l'année.
François Hollande s’était d’abord distingué de l’Allemagne, en réclamant dans un premier temps que le Royaume-Uni notifie "le plus rapidement possible " son intention de se retirer de l'Union européenne.
Angela Merkel avait laissé entendre le contraire. À l'issue d'une rencontre avec Theresa May mercredi, la chancelière s'était montrée compréhensive sur un calendrier ne débutant pas avant la fin de l'année.
On peut parfaitement comprendre que le Royaume-Uni a(it) besoin de temps mais personne ne souhaite une longue période d'incertitude. Ni le peuple britannique, ni les pays membres de l'UE. (Angela Merkel)
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