Cet article date de plus de huit ans.

Brexit : "On ne les laissera pas voler notre Europe"

Les opposants au Brexit ont prévu de manifester, ce mardi en fin de journée, dans le centre-ville de Londres à Trafalgar Square, pour protester contre le résultat du référendum. Rencontre avec un couple de Londoniens qui ne se remet pas du Brexit.
Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (David et sa femme Svetlana manifestent aujourd'hui à Trafalgar Square, à Londres, pour dire non au Brexit  © Sandrine Etoa-Andègue-Radio France)

Les opposants au Brexit ne digèrent toujours pas le résultat du référendum de jeudi dernier, qui entérine une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Alors, la mobilisation s'oganise sur Internet, une pétition qui demande l’organisation d’un deuxième vote a dépassé les 3,7 millions de signataires, même si sa validité est pointée du doigt ces derniers jours.

La mobilisation passe aussi par la rue. Un grand rassemblement est prévu à Trafalgar Square, dans le centre-ville de Londres, ce mardi en fin d’après-midi, à 18 heures, heure française.

Des milliers de personnes attendues à Trafalgar Square

Parmi les manifestants, la famille Randall, très mobilisée, va défiler aujourd'hui. David et sa femme Svetlana, une directrice d’école originaire du Kazahztan, ont signé la pétition en faveur d’un second vote. David est convaincu que la mobilisation peut encore faire changer les choses : "L'Europe nous appartient à nous tous  (..), il est hors de question qu'une décision politique soit prise sans notre avis."

"On veut montrer à la classe politique qu'il n'y a pas que leurs négociations de couloirs qui comptent, parce que tout cela a des répercussions sur nos vies. On ne les laissera pas voler notre Europe."

Pendant la campagne, David, infatigable, a distribué des tracts, organisé des réunions de quartier, fait du porte à porte. Depuis la victoire du Brexit, ce gérant d’un espace de co-working est reparti au combat. Avec sa femme, Svetlana : "c’est juste un espoir. Ce n’est pas suffisant pour faire changer d’avis le gouvernement sur le résultat du vote. Mais assez pour montrer qu’on ne le laissera pas jeter à la poubelle nos liens avec l’Europe être sans se mobiliser". 

A Londres, Sandrine Etoa-Andegue a rencontré la famille Randall

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.