Cette manifestation est organisée par la CGIL, principal syndicat italien,qui revendique 5 millions d'adhérents
Les grévistes "demandent au gouvernement de combattre la crise avec des politiques différentes", explique au Corriere della Sierra son secrétaire Général, Guglielmo Epifani. Ce dernier réclame l'attribution immédiate d'un bonus de 50 euros aux salariés et aux retraités.
Des rassemblements étaient prévus dans une centaine de villes du pays.
Certaines administrations ont observé une grève de vingt-quatre heures, d'autres ont limité leur mouvement à quelques heures, comme dans les transports. La grève a ainsi duré quatre heures dans les aéroports, entraînant l'annulation de plusieurs vols.
Le syndicat proteste également contre une réforme du droit du travail portant sur le recours à l'arbitrage en cas de contentieux entre salariés et employeurs.
Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord jeudi soir excluant de cette réforme la procédure de licenciement, pour laquelle la justice aura toujours le dernier mot, mais la CGIL a refusé de signer cet accord, le jugeant insuffisant.
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