Commission européenne : l'Europe de l'Est décroche des postes clés

La composition de la Commission européenne a été détaillée mardi avec les attributions de chaque commissaire.
Article rédigé par Fabien Cazeaux
Radio France
Publié
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Le drapeau européen flotte devant la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 25 mars 2021. (ARIS OIKONOMOU / AFP)

Ursula von der Leyen a dévoilé, mardi 17 septembre, au Parlement européen à Strasbourg, la composition de sa nouvelle Commission. Les candidats désignés aux postes de commissaire doivent encore obtenir l’aval du Parlement européen en octobre.

Parmi les nominations les plus en vue : celle du Français Stéphane Séjourné à l’Industrie et au Marché unique, celle de l’Italien de droite nationaliste Raffaele Fitto à la Cohésion régionale ou encore la socialiste espagnole Teresa Ribera à la Transition écologique. Mais ce qui frappe aussi, c’est la montée en puissance des pays d’Europe de l’Est sur des sujets éminemment stratégiques.

Un Lituanien en charge des questions de défense

C’est une des principales nouveautés de ce collège de commissaires. L’un d’eux sera chargé des questions de défense. Pour occuper ce poste, la présidente Ursula von der Leyen a choisi un Lituanien, Andrius Kubilius, ancien Premier ministre dans son pays frontalier de la Russie. Un choix qui n’a rien d’anodin, dans le contexte de la guerre en Ukraine qui continue.

Son voisin polonais, Piotr Serafin, est quant à lui proposé au Budget. Ensemble, ils contribueront sans doute à financer et développer l’Europe de la défense, en renforçant les investissements et les capacités industrielles en matière d’armement pour gagner en indépendance stratégique, notamment vis-à-vis des Etats-Unis. Ils rejoindront l’Estonienne Kaja Kallas au sein du collège, très ferme dans ses positions anti-Poutine. Sa nomination à la tête de la diplomatie européenne, qui avait été annoncée au début de l’été, doit elle aussi encore être validée par les eurodéputés courant octobre.

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