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Crise grecque : quel avenir pour le pays ?
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À l'approche des élections anticipées, la Grèce est incertaine. L'ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis, menace particulièrement l'entourage d'Alexis Tsipras.
En Grèce, les divisions éclatent. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a annoncé sa démission le jeudi 20 août. Depuis, 25 députés de son parti ont fait scission avec à la tête de cette formation Panagiotis Lafazanis qui l'accuse d'avoir trahi son parti. "Notre premier objectif est d'annuler ce plan de sauvetage. C'est la seule voie pour sortir notre pays de la crise", affirme le leader du parti l'Unité populaire.
Aujourd'hui Athènes se prépare à de nouvelles élections, mais les habitants n'en peuvent plus. "Moi je pense qu'un gouvernement d'union nationale devrait être formé et qu'ensuite on ne devrait plus faire d'élections pendant les vingt prochaines années", propose un Grec.
Aujourd'hui Athènes se prépare à de nouvelles élections, mais les habitants n'en peuvent plus. "Moi je pense qu'un gouvernement d'union nationale devrait être formé et qu'ensuite on ne devrait plus faire d'élections pendant les vingt prochaines années", propose un Grec.
Un symbole dans toute l'Europe
C'est dans ce contexte que Yanis Varoufakis tente de jouer un rôle. L'ancien ministre des Finances est devenu un symbole, lui qui a claqué la porte du gouvernement début juillet. Adepte des phrases chocs, il s'en est pris violemment à Bruxelles affirmant que "l'Eurogroupe a utilisé des méthodes de terroristes pour nous faire chanter et nous forcer à accepter un accord non viable". Cet homme est aussi devenu l'icône de la gauche radicale dans toute l'Europe et, notamment, en France.
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