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Des experts seront au Danemark jeudi pour vérifier les objectifs des contrôles douaniers danois

La commission restera pendant deux jours au Danemark. Le rapport de ces experts sera soumis aux ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur réunion les 18 et 19 juillet à Sopot, près de Gdansk, en Pologne.La décision du Danemark de réinstaurer des contrôles douaniers inquiète ses partenaires.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le retour des frontières au Danemark vise à contrôler l'immigration illégale. (AFP-Dominique Faget)

La commission restera pendant deux jours au Danemark. Le rapport de ces experts sera soumis aux ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur réunion les 18 et 19 juillet à Sopot, près de Gdansk, en Pologne.

La décision du Danemark de réinstaurer des contrôles douaniers inquiète ses partenaires.

Elle "peut être un signal de plus que la liberté de circulation peut être menacée à l'avenir", a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne.

Le Danemark est membre de Schengen, traité garantissant la libre circulation dans la zone euro. Il lui est interdit de rétablir des frontières internes, sauf ponctuellement et pour des motifs liés à l'ordre public. Les contrôles douaniers sont permis, mais à l'intérieur d'une zone frontalière de 20 km et de manière aléatoire.

La Commission n'a pas souhaité se prononcer sur les informations faisant état de contrôles ciblés sur l'immigration, mais a implicitement admis tenir Copenhague sous surveillance.

"La Commission a l'intention de s'assurer que les mesures qui seront ultérieurement décidées par le Danemark respectent les règles", a-t-il insisté en se référant à l'intention de Copenhague de construire des postes de douane. Des sanctions sont envisagées en cas de violation des règles européennes.

Au mois d"avril, l" et pour contrôler le flux migratoire en provenance de la Tunisie et la Libye à la suite des révolutions dans ces deux pays.

L"Italie avait octroyé des permis de séjour de six mois aux migrants à plus de 20 000 tunisiens arrivés sur les côtes italiennes depuis janvier.

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