Des scientifiques russes disent avoir retrouvé des fragments de la météorite
L'absence de fragments de météorite alimentait les théories du complot en Russie. Des chercheurs de l'université de l'Oural disent en avoir retrouvé une cinquantaine.
Des scientifiques ont affirmé, lundi 18 février, avoir retrouvé des fragments de la météorite qui s'est désintégrée au-dessus de la ville de Tcheliabinsk (Russie) vendredi, et dont l'onde de choc a fait plus d'un millier de blessés dans l'Oural. Ces fragments étaient jusqu'ici introuvables, et leur absence alimente depuis ce week-end les théories du complot.
Les plongeurs ont sondé en vain les fonds du lac Tchebarkoul, lieu de chute présumé d'un des fragments de la météorite. Le ministère des Situations d'urgence russe a donc décidé de cesser les recherches, dimanche. Mais des scientifiques de l'université de l'Oural envoyés sur place disent avoir retrouvé une cinquantaine de fragments près du lac. Les membres de l'expédition "ont envoyé à Ekaterinbourg des débris qu'ils avaient retrouvés", indique un communiqué de l'établissement.
"Cette météorite relève de la classe des chondrites", selon le chef de l'expédition, Vior Grokhovski. En clair, ces fragments sont composés à 10% de fer. Mais les chercheurs n'ont trouvé que des débris et espèrent maintenant retrouver le principal fragment dans le lac. La météorite qui s'est désintégrée a été estimée par des scientifiques russes à une dizaine de tonnes, et devrait être baptisée "météorite de Tcherbakoul", selon le communiqué.
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