Élections législatives en Allemagne : les Verts et les libéraux en position de force
Les résultats des élections législatives allemandes, qui se tenaient dimanche 26 septembre, sont très serrés entre le candidat du SPD Olaf Scholz, arrivé en tête, et celui du centre droit, Armin Laschet (CDU). Tous deux désormais convoitent les Verts et les libéraux pour former une coalition.
Dimanche 26 septembre au soir, après l’annonce des résultats des élections législatives allemandes, les supporters des Verts (Grüne) et des libéraux (FDP) ont laissé éclater leur joie. Pas l’euphorie des vainqueurs, mais celle des faiseurs de rois. Ce sont ces deux partis qui détermineront qui sera le prochain chancelier, entre Olaf Scholz du SPD, arrivé en tête, et Armin Laschet de la CDU, le parti d’Angela Merkel. Courtisés par les deux candidats pour former une coalition, ils vont fixer les termes de la négociation. "Les partis qui ont voulu le plus de changement ces dernières années, ce sont les Verts et les libéraux, c’est pourquoi il est logique que nous commencions à discuter entre nous", a souligné Christian Linder, président du FDP.
Les tractations sont lancées
De son côté, Annalena Baerbock a annoncé que "des entretiens vont être menés avec les autres partis", et que des discussions auront lieu avec les différents courants écologistes. Le SPD et la CDU n’ont d’autres choix que de les écouter : ils ont certes obtenu des scores plus élevés, mais très loin de la majorité absolue. En coulisses, les tractations ont commencé, sur le nombre de postes ministériels, la sortie du charbon voulue par les Verts, ou encore l’abandon de la hausse des impôts pour les plus riches, réclamé par les libéraux.
"Aux dernières élections législatives, il avait fallu presque 6 mois pour former un gouvernement. Autant dire qu’il est fort probable que l’on renvoie encore Angela Merkel représenter l’Allemagne au G20 à Rome ou en visite officielle à Paris. Elle pourrait même présenter ses vœux aux Allemands le 31 décembre prochain. Ce qui n’arrange pas les affaires de la chancelière, elle qui disait vouloir 'voyager' après la fin de son mandat, mais surtout 'faire une sieste'", rappelle le correspondant de France Télévisions, Laurent Desbonnets, en direct de Berlin.
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