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Et si le pape était visé par un attentat ? "Que ça ne me fasse pas souffrir"

Après deux jours au Sri Lanka, le pape François est arrivé jeudi soir aux Philippines. Les bains de foule vont se succéder... un cauchemar pour la sécurité. Le pape en est bien conscient...
Article rédigé par Anaïs Feuga
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Premier bain de foule pour le pape hier, à Manille, à son arrivée aux Philippines © REUTERS/Erik De Castro)

C'est dans l'avion qui l'emmenait du Sri Lanka aux Philippines que le pape François a fait ces confidences assez inhabituelles... Pas question pour lui de confirmer les allégations de la presse israélienne, qui évoque la probabilité d'attentats islamistes au Vatican. Ce qui lui importe, lui, c'est bien la sécurité des fidèles, qui vont se presser nombreux sur le parcours de la papamobile.

Sauf que, bien souvent aux Philippines, la papamobile ne sera pas là. La police est sur les dents - on attend jusqu'à six millions de personnes pour la messe de dimanche prochain à Manille. Du coup, le pape, avec humour, raconte avoir déjà pensé à l'éventualité d'un attentat : "Seigneur je ne te demande qu'une seule grâce : que ça ne me fasse pas souffrir ! Parce que je ne suis pas courageux devant la douleur" .

Le Pape n'a pas peur des attentats, mais ne veut pas souffrir... Reportage d'Anaïs Feuga
 

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