Présidentielle en Finlande : l'ancien Premier ministre conservateur Alexander Stubb arrive en tête du premier tour

Il affrontera l'ancien ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto lors du second tour qui se tiendra dimanche 11 février.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les candidats Alexander Stubb (à droite) et Pekka Haavisto (à gauche) assistent aux résultats du premier tour de l'élection présidentielle finlandaise, à la mairie d'Helsinki (Finlande), le 25 janvier 2024. (ALESSANDRO RAMPAZZO / ANADOLU / AFP)

Plus que deux semaines avant de connaître le nom du prochain président finlandais. L'ancien Premier ministre conservateur Alexander Stubb et l'ancien ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto se sont hissés en tête du scrutin lors du premier tour de l'élection présidentielle en Finlande, dimanche 28 janvier.

Alexander Stubb a dominé ce premier tour avec 27,2% des voix, devant Pekka Haavisto (25,8%), membre des Verts qui se présentait en indépendant. Ce dernier a affirmé que "les différences apparaîtront clairement au fur et à mesure de la campagne", qui prendra fin dimanche 11 février, date du second tour. Un temps évoqué comme possible trouble-fête de cette élection, le candidat d'extrême droite du Parti des Finlandais, Jussi Halla-aho, arrive nettement derrière le duo de tête avec 19% des voix.

Un scrutin dominé par les tensions avec la Russie

Le principal enjeu de ce scrutin ? Le rôle croissant du président en raison du regain de tensions avec la Russie voisine depuis le début de la guerre en Ukraine. Doté de pouvoirs plus limités que le Premier ministre, le chef de l'Etat dirige toutefois la politique étrangère en étroite coopération avec le gouvernement et, surtout, il est le commandant suprême des forces armées.

Le président sortant, Sauli Niinistö, qui se retire après avoir atteint la limite de deux mandats de six ans, s'était enorgueilli d'avoir entretenu des liens étroits avec Vladimir Poutine, avant de devenir l'un des opposants les plus virulents au président russe en Europe. Dans ce contexte, les candidats à la présidence ont tous défendu l'indépendance de la Finlande et son nouveau rôle en tant que membre de l'Otan, souligne auprès de l'AFP Hanna Wass, la vice-doyenne de la faculté des sciences sociales de l'université d'Helsinki.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.